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Jardin et potager bio


Légumes amis au potager

En permaculture, on essaie d'associer les légumes pour qu'ils se soient utiles, se renforcent ou se protègent mutuellement. Cela s'appelle le compagnonnage.

 

Ainsi les plantes peuvent repousser des insectes nuisibles, apporter de l'ombre ou servir de tuteur. Par exemple, l'échalotte ou l'oignon vont éloigner la mouche de la carotte et donc la protéger ; les légumineuses (lentilles, pois, haricots, fèves, pois chiche,...) apportent à la terre de l'azote dont la tomate ou la courge a besoin pour s'épanouir.

 

Pour essayer de m'y retrouver plus facilement pour composer mon potager de cette année, j'ai fait un petit tableau récapitulatif des différentes informations que j'ai pu trouver (je vous ai tout mâché le travail petit(e)s veinard(e)s !!)

 

En vert, ce sont les légumes amis ou aidants,

En orange, les associations à éviter,

En rayé, cela dépend de la variété (ex : chou-fleur, chou rouge, chou pommé, etc...)

 

 

 

Version en noir et blanc

Version en noir et blanc


25/05/2020
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Planter des pommes de terre en pot

Voilà un truc que j'avais envie de tester : planter des pommes de terre au potager. 

Mais il parait que cela représente pas mal de travail, qu'il faut les buter quand elles grandissent, que cela prend beaucoup de place dans le potager... et chez moi la place, elle est comptée !

 

La solution ? Planter les pommes de terre... en pot.

Cela a plusieurs avantages : ne pas se laisser envahir, contenir la culture en un endroit restreint et  faire pousser les pommes de terre plus rapidement.

 

J'ai donc acheté en jardinerie un sac de pommes de terre à planter. 

Tout d'abord il faut les faire germer à la lumière, dans un endroit frais ( idéalement 10/15°), sec et aéré (pour moi le garage). (Elles sont également vendues déjà germées, mais plus chères, pour ceux qui sont pressés !). Pourquoi les faire d'abord germer ? Parce que la reprise en terre sera plus rapide et par conséquent votre récolte aussi !

Positionnez vos pommes de terre de manière à ce que elles ne se touchent pas ni se superposent. Les boîtes à oeufs ou les cagettes à fruits sont très bien pour cela, elles offrent un petit compartiment individuel qui permet d'orienter la pomme de terre avec le germe naissant vers le haut.

Cela va prendre 1 mois environ pour obtenir un germe qui va devenir violacé, ce sera alors le bon moment pour le planter en terre !

 

 

 

 

Choisissez un pot (ou un sac solide) suffisam-ment grand car les pommes de terre vont avoir besoin de place pour se multiplier et grossir. Vérifiez que votre pot dispose bien de trous pour évacuer le surplus d'eau, percez-en si nécéssaire, sinon vos pommes de terre risquent de moisir.

Versez au fond du pot environ 10 cm de terre et déposez-y vos pommes de terre, germe en haut. Recouvrez-les de quelques centimètres de terre et arrosez.

Laissez les premières feuilles grandir et s'épanouir, et rajoutez de la terre au fur et à mesure de la croissance, mais toujours en concervant des feuilles.

Dans la version en sac, enroulez les bords du sac  quand vous démarrez votre plantation pour que la terre soit à la lumière, puis déroulez le sac au fur et à mesure ;)

Vous pourrez récolter quand les plants fleuriront !

 

Voilà les plants qui sont bien sortis, nous sommes 23 jours après la plantation.
 

Fin mai : J'ai ajouté 3 fois de la terre et les plants se portent bien ! Comme ils ne poussent pas tous à la même vitesse, je fais attention à ne pas "noyer" les plus petits.

 

 

 


28/05/2019
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Les fleurs vertueuses du potager

Pour cette deuxième année, j'ai décidé d'ajouter des fleurs au potager. L'année dernière, j'ai constaté que des concombres ou des courgettes, pourtant en fleurs, n'ont finalement pas systématiquement donné de fruits. Je pense qu'ils n'ont tout simplement pas été pollinisés (voir l'article "Courgettes : fleurs mâles et femelles"). Il est vrai que le terrain avait été complètement retourné et n'était pas très attrayant pour les butineurs... Je choisis donc de semer des fleurs qui les attireront, qui ameubliront et apporteront des substances nécessaires à la terre et qui, en plus, nous raviront de leurs parfums et couleurs !

 

Voici ma sélection, la plupart gagnent à être connues !

 

L’hysope :

C'est un petit buisson vivace de 30 à 60 cm de hauteur, exposé au soleil ou à mi-ombre et peu exigeant pour le sol qui peut être pauvre ou caillouteux donc idéal pour chez moi ! Ces fleurs mellifères attirent les abeilles. De plus, on peut utiliser les feuilles très aromatiques comme condiment et les fleurs pour parfumer les salades vertes. On peut même en faire des infusions bénéfiquent pour les bronches et la toux, le système nerveux et digestif !

Trèfle violet

Le trèfle violet :

Petite vivace, mais avec des racines puissantes qui fait partie des engrais verts qui enrichissent le sol en azote. On le fauche à l'automne et après avoir séché au sol 15 jours, on l'incorpore à la terre 1 mois avant de replanter.

La vesce :

Les coccinnelles en raffolent ! Cette plante grimpante a la particularité de fixer l'azote de l'air dans la terre, j'en sèmerai avec les tomates.

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Les capucines :

En plus de coloris chatoyants, les capucines ont la vertu d'attirer les pucerons qui se désintéresseront de mes tomates :) et serviront de déjeuner aux coccinelles et à leur larves. En plus, je pourrai utiliser les fleurs dans mes salades.... la boucle est bouclée !

La phacélie :

Il parait que cette plante en plus d'offrir une jolie floraison bleutée est une des plus mellifère des jardins ! Il faut être cependant vigilant qu'elle ne devienne pas envahissante en se ressemant. C'est aussi une plante que l'on fauche à l'automne pour l'enterrer et enrichir le sol.

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La moutarde :

Là encore, une plante qui gagne à être connue pour ameublir en profondeur les sols lourds et compacts. il vaut mieux la couper avant qu'elle ne monte en graines car celle-ci sont très résistantes.

les feuilles sont comestibles et très riches en vitamine C.

 

 

 

 

 

 

Le sarrasin : 

Plante également facile à cultiver car peut exigeante quant au sol qui l'accueille ! Préférez les endroits chauds et ensoleillés. Il a la particularité de nettoyer les sols des mauvaises herbes. Les cosses des graines refoulent les limaces et autres escargots en formant un paillage. Comme la moutarde, il vaut mieux le couper avant la montée en graine, puis l'incorporer au sol pour apporter humus et azote. On l'appelle blé noir une fois qu'il est transformé en farine. Les graines sont riches en protéines, vitamine B, fibres et antioxydants et ne contiennent pas de gluten.

 

 

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La bourrache :

Une plante à mille vertus ! La bourrache préfère les sols bien drainés, plutôt riche en humus et une exposition mi-ombre. Elle est très mellifère. Connue pour ses propriétés hydratantes, diurétiques et expectorantes, une infusion de ses fleurs sera une bonne alliée pour combattre un gros rhume ! Les fleurs et les feuilles sont comestibles et peuent être ajoutées à une salade.

 

 

 

 

 

La consoude :

Cette plante a de multiples applications au potager : enrichissement du sol, purin, activateur de compost, paillage,... De plus elle est très melifère :)

Préférez une exposition à mi-ombre, dans un endroit plutôt humide. les fleurs peuvent être de différentes couleurs : bleues, roses, blanches,... Cette plante est connue pour ses propriétés cicatrisantes, pour soigner les entorses et les douleurs musculaires ou articulaires. Les jeunes feuilles peuvent être consommées en salade ou cuites. 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


24/04/2019
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Semis en bouteille

Cette année, j'ai décidé de faire mes semis en bouteille. Le gros avantage de cette technique est de créer un environnement protégé avec arrosage-naturel-automatique pour faire germer les semis et favoriser leur croissance pendant leurs premières semaines de pousse.

Plus trivialement, on créé une petite serre avec une bouteille en plastique mais reconnaissez que c'est quand même moins chouette dit comme ça ;) !

 

 

Pensez plusieurs semaines (ou mois !) à l'avance à conserver vos bouteilles en plastique rincées et sèches avec leurs bouchons.

 

Coupez la bouteille en 2 à peu près aux 3/4 de sa hauteur en gardant une partie attachée (cela permettra de bien refermer la bouteille sur elle-même).

 

Remplissez une bonne moitié de billes d'argile et recouvrez-les d'eau de pluie.

Remplissez d'un tiers de terreau.

 

Semez vos graines. Recouvrez d'un peu de terre, tassez légèrement et humidifiez.

 

Refermez la bouteille sur elle-même et scotchez le pourtour. Vous pouvez noter dessus ce que vous avez semé et la date. Il ne vous reste plus qu'à poser vos bouteilles devant une fenêtre bien exposée et à attendre les premiers cotylédons !

 

Petit conseil 1: les bouteilles rondes et sans relief sont plus faciles à scotcher ;)

 

Au bout de quelques jours, de la condensation va se former à l'intérieur de la bouteille et apporter toute l'humidité nécéssaire.

 

Petit conseil 2: poser vos bouteilles sur un bac ou sur du journal car il peut y avoir des coulures à l'extérieur si le scotch n'est pas bien mis.

 

 

Après 2 semaines cela donne ça :

 

Vous pourrez ouvrir les bouchons quand vos plants auront déjà  grandis de plusieurs centimètres.

J'ai commencé à enlever certains bouchons un peu avant 3 semaines. Ce qu'il faut surveiller, c'est que vos petits plants ne moisissent pas en touchant les parois mouillées de la bouteille.

 

 

 

1 mois plus tard :

Les semis on bien poussé, je vais ouvrir les bouteilles mais les garder encore à l'intérieur. Je les replanterai quand le risque de gelées sera passé.

 


02/04/2019
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Organisation du potager 2019

Organisation... c'est un grand mot, mais il est vrai qu'entre l'expositon, le type de sol, la rotation des cultures, les légumes amis ou ennemis, c'est un vrai casse-tête de composer le potager cette année ! Alors mon choix est fait, je vais faire l'expérerience de mixer les cultures. Je ne sais pas trop où cela nous mènera mais j'aime assez l'idée d'un joyeux mélange, désordonné en apparence, naturel et profitable aux plantes, à la terre, aux insectes et.... aux gourmets !

 

J'ai donc réfléchi à planter dans une même zones les légumes amis, les fleurs et les aromatiques, en respectant la hauteur des cultures.

 

L'année dernière, nous avions façonné de toute pièce le potager en coupant une haie, en ramenant et en nivelant la terre,... bref ce n'était vraiment pas les meilleures conditions pour les cultures. Et pourtant, nous avons quand même obtenu plusieurs dizaines de kilos de légumes frais et bio (voir l'article "Rentabilité du potager 2018"). J'espère donc que cette année, la terre se sera enrichie et sera meilleure. Indice positif : les vers de terre que j'ai pu voir en aérant le sol !

 

Voilà un dessin de l'organisation du potager 2019 : Point important, nous avons créé un espace de culture supplémentaire et je compte exploiter les murs en palissant certains légumes : gain de place et ensoleillement optimal !

je vais semer un mélange de graines sur les pourtours pour attirer les butineurs.

 

J'oubliais... le rond au milieu du dessin, ce sont des pommes de terre que je vais essayer de cultiver en pot. Je vous expliquerai tout très bientôt !

 

 

 

 

 

 


06/03/2019
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Tailler les hortensias

Si vous voulez que vos hortensias vous donnent de belles et grosses fleurs, mieux vaut les tailler. 

Tout d'abord, enlever le bois mort est toujours une bonne chose, cela donne de l'espace et de la lumière aux branches restantes.

 

Personnellement, je laisse les fleurs séchées tout l'hiver pour protéger la plante des gelées. A partir de fin février, vous pouvez commencer à tailler car les hortensias entrent tôt en végétation. Les fleurs pousseront sur le bois de l'année précédente, donc attention à ne pas le couper !

Je taille 2 cm environ au-dessus du 1er bourgeon bien développé en partant de la fleur (les tous petits bourgeons sous la fleurs ne donneront pas grand chose). Si il y a un bourgeon double, je vais plutôt couper au-dessus de celui-là afin de donner naissance à 2 ramifications ce qui étofferont la plante.

 

 

 

 


25/02/2019
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Planter de l'ail c'est facile !

 

En faisant de la cuisine, j'ai trouvé plusieurs gousses déjà germées. J'ai voulu tenter l'expérience de les planter, même si la période n'était pas idéale. J'ai trouvé un petit espace, bien ensoleillé, entre gauras et iris. Quelques semaines plus tard des tiges sont apparues, mais par contre je n'ai pas eu de fleurs. Toujours est-il que des mois après j'ai pu récolté des (petits) auxls ! Comme quoi c'est possible !

 

J'ai donc voulu renouveler l'expérience et étudier un peu mieux la culture de l'ail. J'ai planté, cette fois début novembre, au potager de belles gousses d'ail violet que l'on m'avait données ( partie pointue en l'air). J'ai appris qu'il fallait les buter (c'est à dire faire un petit monticule autour de de la gousse pour qu'elle soit un peu en hauteur), d'autant plus dans une terre qui a tendance à retenir l'eau... Voilà ce que cela donne :

 

 

 

2 mois plus tard les feuilles ont déjà bien poussé

et mesurent environ 15/20 cm.

 

 

Fin février, les feuilles ont gagné en vigueur et mesurent une trentaine de cm.

 

Il y a plusieurs périodes pour planter de l'ail : octobre/novembre pour l'ail blanc et l'ail violet ; puis à partir de mi-février pour l'ail rose.

Il faudra attendre encore un peu (juin/juillet/août ) pour la récolte :)

 


25/02/2019
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J'aère la terre

Chic ! Un peu de douceur et le soleil qui revient ! Je file au potager pour préparer la terre.

J'avoue avoir un peu abandonné mes lopins... Les mauvaises herbes ont bien poussé !....

 

Alors je m'y mets, je prends la fourche-bêche et "j'aère" la terre.

C'est à dire que je ne la laboure pas, je ne la retourne pas, je plante les griffes, je soulève un peu et je retire la fourche. J'ai appris cela avec la permaculture : La terre est composée de strates et chacune a ses propriétés et ses habitants. En retournant la terre, on perturbe tout cet éco-système. 

L'idéal pour cette étape étant d'avoir une grelinette, mais en attendant la fourche-bêche fait bien l'affaire !

...Mais j'ai aussi quelques bonnes surprises...

 

Les carottes de Flakkee trop petites à l'automne, et que j'avais laissé en pleine terre ne sachant pas où les stocker, on finalement passé l'hiver sans problème !

Et voilà une petite récolte honorable de 448 gr toute fraîche ! Je garderai les toutes petites avec leurs fanes que j'ajouterai aux autres légumes, rien que pour le plaisir de faire une petite soupe bio ! 

 

J'en laisse une dont les fanes repoussent pour voir ce que cela va donner (une énorme carotte ??!) ou la laisser fleurir.

Idem pour les quelques poireaux, car mes plantations de l'année dernière n'ont pas été très fructueuses, c'est le moins que l'on puisse dire...

 

Une fois mon travail fini, ok.... on a un peu l'impression qu'un sanglier est passé dans le potager ;) !

 

 

 

 

 


21/02/2019
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Taille de la vigne en février-mars

Il y a quelques années, nous avons planté une vigne de Chasselas blanc pour faire de l'ombre sous la pergola et se régaler de bon raisins en automne !

 

Au fil des années, la vigne a poussé, nous l'avons guidée, ça et là, pour qu'elle recouvre plus ou moins la structure métallique. Je n'ai jamais osé vraiment la tailler, par peur de mal faire, mais cette année, il faut se rendre à l'évidence : une taille s'impose !

 

Février, mars, ce sont des mois conseillés pour faire la taille d'hiver de la vigne. Les fortes gelées sont passées, la sève n'est pas encore remontée dans les branches...une belle matinée ensoleillée.... je me lance !

D'autant plus qu'il parait "qu'il y vaut mieux une mauvaise taille que pas de taille du tout !". Voilà qui me rassure complètement !!!

 

Tout d'abord, et d'une manière générale, couper le bois mort est toujours une bonne chose. Pour la suite,  je coupe la branche de l'année au-dessus du 2e ou 3e oeil en partant de la branche "mère", le sarment. Les 2 premiers yeux ne seront pas frès productifs, à partir du 3e, les branches seront fructifères. Je conserve par ailleurs les branches que je souhaite voir pousser pour couvrir les espaces encore clairsemés de la pergola.

 

Avant/après, cela donne ça : 

 

 

 

Au final, ceci :

 

 

 


21/02/2019
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Où placer le composteur dans le jardin ?

Idée reçue 1 : Le compost sent mauvais.

 

Tout d'abord il faut savoir que le compost ça ne sent.... rien ! ... l'humus tout au plus !

Donc avoir un composteur, même dans un petit jardin c'est possible ! et sans craintes à avoir vis à vis de votre voisinage. 

Le seul désagrément possible est visuel, alors, si il n'a pas de couvercle, essayez de le cacher un peu avec un occultant ou des plantes grimpantes vivaces :)

 

 

Idée reçue 2 : Il faut absolument le mettre à l'ombre.

 

Placer votre compost à l'ombre, c'est mieux, dans le sens qu'il faut qu'il conserve une certaine humidité. Vous n'aurez pratiquement pas à vous en occuper, à part le retourner de temps en temps pour activer la décomposition.

J'ai eu un composteur en plastique positionné au soleil qui a bien fonctionné, vous devez seulement l'arroser de temps en temps, ou enlever le couvercle lorsque la pluie s'annonce pour lui apporter l'humidité nécéssaire.

 

 

Petit conseil supplémentaire :

 

Mieux vaut placer votre compost pour des raisons pratiques, pas trop loin de votre cuisine qui va être votre fournisseur essentiel de matières premières ;) et parce que quand on doit sortir l'hiver, mieux vaut que ce ne soit pas trop longtemps !

 


14/02/2019
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Rentabilité du potager 2018

Après cette première année de culture, je peux déjà faire un premier bilan de notre potager.

 

J'ai essayé de tenir à jour assez sérieusement un tableau de nos récoltes en me basant sur le poids de chaque variété de légume.

Il est vrai que j'avais planté un peu tardivement -en avril et mai- mes semis en pleine terre ( voir "je créé un vrai potager") et la terre n'était pas top, mais cela me permet d'avoir une base de comparaison.

 

Attention, vous êtes prêts ? nous voilà partis dans les chiffres !

 

J'avais acheté mes graines sur un site de semences, bio évidemment pour un total de 41.50 € (j'avais déjà les grains de haricots verts).

En plus, j'ai acheté en jardinerie les topinambours violets, les plants de poireaux Hannibal et les oignons Sturon pour un total de 18.40€.

 

Certains légumes ont produits beaucoup, d'autres peu ou pas du tout. 

Par exemple les tomates ont très bien donné, je vous conseille au passage la variété ananas noir, à la chair bigarrée et très parfumée, un régal avec la mozzarella de bufflonne ;) !

Les haricots verts ont été largement les plus rentables, il faut dire qu'à 13.3€/kg, ça vaut vraiment le coup de les cultiver soi-même !!

 

Grosse déception sur l'aubergine de Barbentane qui n'a rien donné,  et les 4 concombres que nous avons finalement eu en fin de saison sur les 6 pieds plantés...

Les 50 plants de poireaux achetés en jardinerie ont disparus..., sauf 6 petits rescapés, comme les oignons que j'avais planté en même temps et qui se sont volatilisés après avoir sortis quelques feuilles...à cause de je ne sais quel rongeur nocturne, quels insectes ou petits vers inconnus...

 

 Il me reste encore beaucoup à apprendre.... et c'est tant mieux !

 

Mais pour la première fois, j'ai pu avoir du basilic, de la coriandre (que je n'arrive jamais à garder en pot), du persil, tout cela frais, bio et presqu'à volonté !

 

J'ai récolté en tout 31.2 Kg de légumes (sur une surface d'environ 37 m2), sachant qu'il me reste encore quelques carottes de Flakkee et des topinambours (sans doute autour de 2 kg).

En ramenant les quantités récoltées aux prix des légumes bio de mon magasin (celui avec le petit oiseau rouge), et en déduisant le coût des graines et des plants, j'ai économisé 115 €. 

 

Pendant l'été, j'ai pris soin de récupérer les graines de tomates, de courgettes, de concombre, de haricots,... cela me permettra de les replanter au printemps et d'enrichir le potager de nouvelles variétés. Le cercle est vertueux, mais c'était facile à prouver !

 

Globalement je suis vraiment ravie du potager pour ce qu'il produit mais aussi parce que cela fait un bien fou de s'en occuper, de voir pousser graines, tiges, fleurs, fruits, au fil des saisons....Ce n'est que du bonheur !

 

 

 


24/01/2019
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Conseils pour votre compost

Depuis quelques années, j'avais dédié un coin du jardin au compost. C'est très facile à faire et très utile car le compost permet d'éliminer une bonne partie de nos poubelles, qui se transforme en un volume réduit de terre riche, aérée et qui vous évite de racheter du terreau chaque printemps...

 

Vous pouvez mettre dans votre compost :

- toutes vos épluchures,

- coquilles d'oeuf écrasées,

- quelques morceaux de carton (boîtes à oeufs) pour équilibrer l'humidité,

- tontes de gazon,

- marc de café,

- fleurs fanées,

- feuilles mortes (quand elles ne sont pas malades) mais je ne mets pas celles de la vigne vierge qui sont très lentes à se decomposer et celles du noyer qui contiennent du tanin. 

- mousse.

 

Si vous avez des plantes ligneuses, ou avec des tiges un peu dures, mieux vaut les mettre de côté car elles ne vont pas se décomposer aussi vite que les autres déchets.

 

Diversifiez les végétaux et n'oubliez pas de retourner votre tas régulièrement ( toutes les 3 semaines environ) pour mélanger les strates et activer la décomposition. Bientôt, vous verrez une multitude de vers de terre qui se régalent !

 

L'urine, riche en azote, est un excellent activateur ! Vous pouvez la diluer dans un arrosoir d'eau pour bien la répartir, ou préférer l'arrosage direct ! 

Cependant, mieux vaut mettre de côté cette solution si vous prenez des médicaments car des residus peuvent se retrouver dans les urines.

 

Si en fin de saison, il vous reste du du purin d'orties, vous pouvez également en répendre sur votre compost pour accélerer sa décomposition.

 

Eviter de mettre dans votre compost :

- les agrumes qui sont longs à se décomposer

- les plantes à graines

- les mauvaises herbes qui risquent de se ressemer...

 

 

 

 

 

 

 


24/01/2019
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Faire un compost de feuilles

Voilà une découverte de cet automne, le compost uniquement de feuilles. Avec pas mal d'arbres dans mon jardin, je ramassais (selon mon courage ;)) les feuilles pour les mettre au compost traditionnel. Mais cela faisait beaucoup de feuilles, cela débordait et retourner le tas mouillé était difficile car il était lourd et compact.

 

J'apprends que l'on peut faire un compost uniquement de feuilles, qui est réputé pour être le meilleur. La différence avec le compost "classique" d'épluchures ? La décomposition se fait par des champignons plutôt que par des bactéries.

 

Je me lance donc dans ce nouveau projet facile à réaliser. Je dégote un morceau de grillage à poules d'un bon mètre 20 de hauteur que j'entoure et fixe sur lui-même pour créer un tube d'environ 80 cm de diamètre. Cela permet que les feuilles ne s'envolent pas. Vite rempli, il se tasse rapidement au fur et à mesure.

L'inconvénient est qu'il faut attendre 2 à 3 ans pour que le compost soit utilisable comme fertilisant. Mais je pense que cela vaut le coup ! Je vous tiendrai au courant de l'évolution....

 

J'ai juste oublié un petit détail... Fixer le grillage ! Mon tube a commencé à s'affaisser et est super difficle à remonter avec le poids qu'il fait maintenant. Alors un conseil, mettez des pieux ou des supports enfoncés dans la terre pour maintenir votre grillage droit et éviter ce léger désagrément !

 


24/01/2019
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Courgettes : fleurs mâles et femelles

En bonne citadine débutante, j'apprends que les courgettes produisent des fleurs mâles et des fleurs femelles ! Idem pour les concombres et j'imagine pour tout ce qui y ressemble !

 

Comment les différencier ?

La fleur mâle est au bout d'une tige simple et n'a qu'un seul pistil.

La fleur femelle a une tige plus large et son pistil est formé de plusieurs parties.

Une fois que l'on a compris, d'est assez facile de les reconnaitre ;)

Un même pied de courgette peut produire des fleurs mâles et des fleurs femelles (c'est quand même bien foutu !)

 

Et oui et il faut que l'insecte butineur aille dans les 2 fleurs pour qu'il y ait pollinisation et formation de vos légumes d'été.

 

Le hic, c'est que la fleur de courgette ne s'ouvre que 3 h dans la journée, l'abeille n'a qu'à être au rendez-vous ! Et mieux vaut qu'il fasse beau car si il pleut, pas d'insectes volants...C'est pourquoi à cause de certains printemps pluvieux, vous n'aurez pas de fruits de vos arbres pourtant bien fleuris...

 


24/01/2019
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La neige : une aubaine pour le potager

Et voilà les jolis flocons qui flottent dans le ciel avant de tomber mollement et recouvrir le sol !

Cela me ravit car ça a pour moi un aspect toujours un peu merveilleux...et en plus cela fait du bien au potager !

Comment ? La neige contient de l'azote et c'est un bon apport pour vos cultures ! La tomate en est une grande consommatrice alors soyez heureux quand la neige arrive !  Vous pouvez même en remplir quelques arosoirs ou seaux, la réchauffer à l'intérieur et arroser vos plantes d'intérieur ! Elles vont adorer !

 

 

 


24/01/2019
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